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rêve en rose/ régime du docteur papa

6 mai 2016

fausse couche

Nous sommes mardi soir, je sais depuis 5 jours que je suis enceinte, nous nous apprêtons à nous coucher. Je vais au toilette et en m’essuyant je remarque des traces de sang. Je tremble mais de nature très positive je ne pense pas au pire. Je regarde sur internet et me rend compte que c’est fréquent en début de grossesse sans être pour autant inquiétant. J’en parle à l’amoureux qui lui se mets à stresser. Une heure plus tard je retourne au toilette, je saigne encore. Une quantité suffisante pour être inquiétante. Nous décidons d’aller aux urgences gynécologiques. Nous sommes immédiatement pris en charge par une infirmière qui me fait une prise de sang «  Dans 1 h nous aurons les résultats, vous verrez ensuite le médecin ». Nous attendons donc dans la salle d’attente. De longues minutes plus tard, une aide-soignante vient me voir en me disant que le médecin était en césa et qu’il y aurait de l’attente je lui demande de me donner les résultats de ma pds en attendant. Elle revient avec un papier dans les mains et sans me regarder dans les yeux s’assoit sur la table basse en face de ma chaise. Je n’ai plus qu’un mince espoir vite balayé par un « je suis désolée » elle m’explique que mon taux est inférieur à 2, qu’il n’y a plus de grossesse. Il faut attendre d’être examinée par un médecin pour voir si il est nécessaire de faire un curetage ou non.

Je suis quelqu’un de pudique. J’ai une boule de tristesse qui part de mon ventre et remonte dans ma gorge. Je ne l’a laisse pas finir dans mes yeux. Je refuse de pleurer dans une salle d’attente. Je repousse gentiment le câlin de l’amoureux qui pourrait tout faire basculer. J’évite son regard. Je me concentre sur tous les détails de la pièce, je lis tout ce que je peux lire, « ceci est une poubelle, pas un objet de déco » « appuyer sur un pour activer l’interphone » « machine à eau en panne ne pas utiliser ». Je m’interdis de penser ! Après de longue minute le médecin arrive avec un étudiant. Ils me posent de nombreuses questions, je réponds tel un robot toujours en me concentrant sur des détails dans la salle pour m’empêcher de penser. Ils m’examinent, bonne nouvelle pas de curetage. Je peux reprendre les essais dès mon prochain cycle. Au moment de partir l’étudiant sans doute pour me remonter le moral me lâche un « c’est rien à ce stade ». Normalement j’ai un sens de la repartie infaillible mais là je sens que ça pourrait être la goutte d’eau qui fasse que je m’effondre alors je ravale ma salive et réponds « merci, au revoir ». Je reste silencieuse dans la voiture malgré les tentatives de discussions de mon chéri. Il est 4h du matin, mon frère qui est venu garder les enfants dort dans le salon. J’écoute la maison silencieuse sans trouver le sommeil, sans m’autoriser encore à pleurer. Mon réveil sonne, je dépose les enfants à la crèche, au retour je passe à la pharmacie, il y a la queue et pourtant je sens que c’est là. Que mes larmes ne tiendront pas plus longtemps à l’intérieur de moi. Je les ravale avec difficulté. Mon acide folique en main je marche les quelques pas qui séparent la pharmacie à chez moi. Je retiens mes larmes comme une envie d’aller au toilette je sens que je ne tiendrais pas. J’ouvre ma porte et je n’ai pas le temps d’aller plus loin. Je m’effondre dans mon entrée. Je pleurs tout ce que je peux pleurer à en avoir mal à la tête. Je me fais couler un bain et m’aperçois que de longues secondes après y être entrée qu’il est glacé. Je suis anesthésiée. Je ne ressens plus rien.

Le lendemain ça ira mieux, une belle journée des 1er soleils de mai en famille m’a permis de relativiser. Après avoir analyser tout ça je pense que c’était plus une immense déception. Tout était parfait, le terme était top, j’avais tenu mon régime à la lettre sans un écart et sans éveiller aucun soupçons dans mon entourage. C’était un j++ ce qui me faisait espérer une petite nenette. J'ai pu réver 5 jours...

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6 mai 2016

La bonne nouvelle

Mon plus gros défaut: l'impatience!! autant vous dire que d'être en essai grossesse est une période extremement difficile pour moi. J'utilise des tests d'ovulation et une fois cette dernière passée, je deviens une folle-furieuse-acheteuse-compulsive de tests de grossesse! J'ai commencé mes essais en décembre après 3 mois de régime. malheureusement durant ma période d'ovulation ma mère était en vacances chez nous et vu la configuration de notre appart nous n'avons pas eu de rapports. En janvier les vrais essais ont commencé. malheureusement sans succès. J'ai fait une pause d'un mois en février et ai repris le régime en mars. 2ème essai en avril. quelques jours après mon ovulation et une 10ène de tests négatifs plus tard j'en refais un énième à la hate avant d'aller au boulot. celui ci m'interpelle. il n'est pas vraiment positif mais pas vraiment negatif non plus. une 2ème ligne quasi invisible apparait. Je décide donc d'aller faire une pds. L'attente est longue. Je n'y crois pas vraiment. Mais en début d'après midi les résultats sont prêts. POSITIF! Je tremble comme une feuille, n'arrive pas à y croire. Une bouffée de chaleur m'envahit, cela s'appelle le bonheur. Je suis heureuse tout simplement. Peu importe qui se cache dans mon ventre, je suis enceinte! J'ai été au bout de ce satané régime qui est enfin derrière moi! Je vais pouvoir fêter ça au resto! J'ai du mal à y croire. Le soir je l'annonce à mon homme. Nous sommes sur un nuage. Nous décidons pour la 1ere fois de garder cette nouvelle pour nous pour la savourer. Ma dernière grossesse, je ne veux manquer aucune étape, profiter de chaque moment. Nous en parlons chaque soir durant des heures en se tenant la main au lit comme des enfants. Je dois dormir 3h par nuit tellement j'y pense. Je suis suréxcitée.Les semaines vont paraitrent terriblement longues.

6 mai 2016

Le régime en pratique

Ce régime est très difficile à tenir surtout lorsqu'on est une gourmande comme moi mais pour ma part au delà de la frustration alimentaire c'est la vie sociale qui est le plus dure à gerer. Je n'ai pas souhaiter mettre mon entourage dans la confidence, peur du jugement et de la pression lorsque je serai enceinte. Il faut donc user de pleins d'astuces et de mensonges pour ne pas eveiller les soupçons. J'ai une vie sociale très riche, je vais souvent au resto, on reçoit très fréquemment, j'ai une cantine à mon travaille... bref c'est extremement compliqué à gérer.

Pour celles qui se lancent dedans il faut premierement être suivi sur un plan médical, être en parfaite santé et vérifier par des prises de sang que vous tolérer ce régime ( il ne s'agit pas de se rendre malade)

deuxiemement être organisée! je prépare et congèle tous mes plats à l'avance pour ne jamais manquer de rien et risquer de craquer sur les confiseries des enfants.

troisiemement bien choisir la période même si il n'y a pas de période idéale pour ma part j'ai traversé noel, paques, de nombreux anniversaires, le mien bientôt...

6 mai 2016

régime du docteur papa / mamai

Le régime du docteur Papa consiste à modifier son alimentation qui aurait une influence sur le sexe du futur bébé. Plusieurs études ont permis de démontrer que certaines habitudes alimentaires - et plus précisément certains apports en minéraux - pouvaient modifier les sécrétions vaginales et influencer ainsi le cheminement des spermatozoïdes. En suivant un régime alimentaire adéquat, une femme pourrait donc agir sur la progression des spermatozoïdes, porteurs du chromosome X (qui donneront une fille) ou du chromosome Y (qui donneront un garçon).

Dans mon cas, pour esperer une fille il faut boire beaucoup de lait et prendre du calcium sous toutes ses formes. Il faut également arrêter le sel et donc toute alimentation industrielle. Pour ma part j'ai décidé de faire le régime mamai. Qui accélère encore le processus du régime en limitant encore le nombre d'aliments autorisés. Je bois donc chaque jour 750 ml / 1 l de lait et 4 à 6 yaourt calin ainsi que des compléments ( calcium, magnesium et acide folique )

Je vous donne mes journées types :

matin :

smoothie lait/ framboises/ sucre avec des biscottes sans sel au beurre

midi :

pates aux aubergines pignons de pins creme fraiche  ou riz cantonais revisité riz, oeufs petits pois

avec du pain sans sel picard et des yaourts

gouter :

crepes ou chouquettes faite maison avec 2 yaourts calin

soir :

salade oeufs dur ou oeufs brouilles creme fraiche, pignon de pin, yaourt calin et au lit je fini ma bouteille de lait

voilà c'est vraiment ennuyeux comme alimentation. Je suis une très grosse gourmande et je n'ai jamais été capable de tenir un régime de ma vie. Pourtant je ne me suis jamais autorisé un ecart. Je ne veux vraiment pas faussé le resultat. Je vois cela comme une experience, j'ai besoin d'aller au bout. Si c'est un garçon (et je suis très préparé à l'idée, je reste persuadée que ça en sera un) ça m'aidera à accepter l'idée. J'aurai essayé et aucun regrets.

6 mai 2016

Caprice ?

Aux 2 ans de mon ainé une folle envie de maternité est réapparue. Je voulais un 3ème enfant. Il a fallu convaincre l'amoureux qui a très vite "cédé" à la condition de s'y mettre vite. Cette grossesse serait la dernière, avoir une fille est devenue une idée fixe. C'était ma dernière "chance".

Le sujet est épineux. C’est compliqué de vivre avec ce désire si fort, presque envahissant d’envie de fille tout en sachant que c’est socialement immoral. J’ai beaucoup de chance, je suis maman, mes enfants sont en bonne santé je suis très fertile… cela passe pour un caprice pour beaucoup cette envie de fille. J’ai moi-même parfois du mal à me l’avouer. C’est dérangeant comme sentiment. Et pourtant il est bien là. Très fort, très profond ! Ça ne fait pas de moi une mauvaise mère, mes fils sont toute ma vie ! Je les aime profondément et si j’ai encore un garçon il balayera toute la déception que j’ai pu avoir à l’annonce du sexe dès qu’il croisera mon regard comme cela a été le cas pour mes ainés. Le problème n’est pas d’avoir des fils, mais de ne pas avoir de fille. La nuance est délicate à expliquer.

J'ai donc entrepris des recherches sur le sujet, j'ai tapé "avoir une fille" sur la barre de recherche google. J'ai passé des nuits entières à écumer les blogs, forums, articles sur le sujet. J'ai appris qu'il existait des calendriers ou l'on pouvait croiser notre âge avec la date de conception pour savoir quel sexe nous aurions... (mouais, pas convaincue), qu'il existait aux usa des cliniques de tri de spermes qui sélectionnée le sexe désiré contre une grosse poignée de dollars! (mouais, pas les moyens et très mal à l'aise avec l'idée sur le plan moral). Puis je suis tombée sur des témoignages sur le régime du docteur papa. J'ai été intriguée par les nombreuses expériences positives. J'ai acheté le livre et me suis inscrite sur un forum de maman avec la même idée folle que moi. Et je me suis lancée!

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6 mai 2016

présentation

Alors voilà, je me lance dans l'aventure du blog, je pense que ce sera une sorte de thérapie pour moi, parler d'un sujet un peu tabou et si culpabilisant. J'espère également pouvoir éclairer certaines femmes qui recherchent des infos et des témoignages sur le sujet.

Je m'appelle Claire, j'ai 27 ans.

Je suis l'heureuse maman de deux petits garçons de 1 an et 2 ans et demi. J'ai tout pour être heureuse, un amoureux génial, deux petits bonhommes en pleine santé, beaux, affectueux, intelligents, un super boulot... et pourtant, il me manque ce petit quelque chose pour me sentir comblée... avoir une fille!

Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu le sentiment que je n'aurai que des garçons. Aussi fort que l'idée que j'aurai 3 enfants. Au collège je gribouillais dans mes agendas des prénoms uniquement masculins. Je le savais au fond de moi, je n'aurai pas de fille.

Puis un jour j'ai rencontré l'homme de ma vie, celui avec qui cette forte envie de maternité pouvait se concrétiser. Au bout de deux ans d'amour fou nous avons décidé de nous lancer dans cette belle aventure.

Deux mois plus tard un beau "plus" apparaissait sur un test de grossesse. Quel bonheur! Cette folle sensation inexplicable que nous avons face à un simple bâtonnet plein d'urine et pourtant si précieux. Nous allions devenir parents! Je n'étais que bonheur, j'ai souri de longues semaines aux inconnus dans la rue, me suis émerveillée devant une fleur, une lumière... J'étais hermétique à toutes les mauvaises ondes, à la mauvaise humeur, aux mauvaises nouvelles, rien ne pouvait atteindre le petit nuage de bonheur sur lequel je flottais. A 13 sa nous nous sommes rendus à la 1ere écho avec mon amoureux. Lui souhaitait un garçon en bon macho qui rêve de regarder le foot, faire du vélo et acheter des petites paires de nike.(oui oui on est dans le cliché) Moi je n'avais pas vraiment de préférence car je voulais plusieurs enfants. Une légère peut être pour une fille, toujours à cause de mon instinct qui me disait que je n'aurai aucune difficulté à avoir des garçons. Nous apprenions ce jour-là que c'était bien un petit gars. 5 mois plus tard Isaak est né.  Bonheur immense, je devenais maman. Mon fils était tellement beau, tellement parfait. J'étais la plus heureuse du monde. Nous avons vécu dans un petit cocon d'amour (et de nuits blanches ) durant 5 mois avant qu'un pressentiment me fasse faire un test de grossesse. J'étais de nouveau enceinte. Cette fois la phase "grosse angoisse" a pris le pas sur celle du "petit nuage" mais très vite nous avons digéré la nouvelle pour enfin me ré-émerveiller devant les petites fleurs!

L'envie d'une fille est devenue très forte. L'attente de l'écho était très longue. Je ne pensais qu'à ça. J'ai été jusqu'à acheter des tests américains sur internet sur le même principe qu'un test de grossesse urinaire sauf qu'à la place du plus c'est une couleur qui apparait. Le mien est apparu rose! Le lendemain nous nous rendions chez le gynéco, qui nous apprenait qu'Isaak allait avoir un petit frère. Petite déception pour moi très vite balayé par les nombreux avantages! Déjà l'amoureux était aux anges (je comprenais qu'il ne voulait pas de filles très angoissé par leur éducation) , puis j'étais ravie pour mon fils à qui nous faisions un vrai cadeau, un petit frère très rapproché! Et puis côté pratique nous n'avions rien à racheter. Le soir même la nouvelle était devenue bonne nouvelle. Cette grossesse a été compliquée, nous avons eu très peur de le perdre à de nombreuses reprises. Cela m’a fait réaliser que le sexe était secondaire. Finalement dans un ouf de soulagement Issa est né quasi à terme et en pleine forme. Nouveau bonheur dans ma vie, nouvel amour. Mes 3 hommes, et moi!

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